Découverte : le couvent des Carmes à 6 km de Saint-Marcellin

vercors

Dans la communauté de communes de ‘Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté’, Beauvoir-en-Royans, autrefois capitale du Dauphiné, est une étape incontournable. S’il ne reste malheureusement que des ruines du Château de Beauvoir construit au XIII, la vue y est exceptionnelle ; son site (‘beau voir’) avait été minutieusement choisi par Humbert II pour plaire alors à Béatrice de Hongrie dont il était follement épris… Par contre, le couvent des Carmes, qu’il fit construire à côté du Château et qui fut transformé en ferme au XVIIIe siècle, a traversé les siècles. Petite visite guidée.

Un site hors du temps…

Le site, au cœur d’un environnement naturel remarquable aux pieds du massif du Vercors et en surplomb de la Vallée de l’Isère, est tout simplement exceptionnel.

Parfaitement restauré, cet ancien couvent qui borde le bourg médiéval fortifié vous invite à plonger dans l’histoire du Dauphiné et dans celle des moines mais aussi à découvrir les vertus nombreuses de la flore du Vercors (Musées des Dauphins de France et de la Flore du Vercors).

Vous pourrez également déguster la riche gastronomie locale (Bistro des Carmes). Pour une journée ou quelques jours (gîte rural 6 personnes), le dépaysement est garanti.

Les jardins…

Les jardins du Couvent des Carmes se composent d’un Jardin des Simples ou ‘herbularius’ (15 carrés de plantes aromatiques, médicinales et condimentaires), d’un jardin potager ou ‘horus’ avec une multitude de légumes rares et anciens (arroches, amarantes, panais…) et d’un Verger ou ‘viridarium’.

Dans le verger, d’une surface de 1,7 ha, découvrez par exemple plus de 300 espèces anciennes d’arbres fruitiers et de fruits à déguster dans le Bistro des Carmes. Mais aussi une mare et un lieu de démonstration des apiculteurs du Syndicat Apicole Dauphinois (rucher).

Le Bistro des Carmes

Le restaurant vous propose, en intérieur dans sa salle raffinée ou en terrasse à l’ombre d’un séchoir à noix centenaire, une cuisine typique du terroir. Avec des mets provenant uniquement des fermes du Vercors en production labellisées ‘marque Parc’ ou ‘Bio’ : caillette de la Drôme, ravioles du Royans, truite fumée du Vercors…

Zoom sur la raviole du Royans

On ne peut parler de la raviole du Royans ou du Dauphiné sans évoquer la ‘Mère Maury’ (1863-1941), la première cuisinière à commercialiser ses ravioles dans son établissement de Romans-sur-Isère. Élevée aujourd’hui au rang de produit de luxe, la raviole fait la fierté du Royans. Il s’agit d’un ‘petit carré de pâte fine renfermant une farce composée de tomme, œufs, comté et persil revenu dans le beurre’.

La raviole est évidemment présente sur toutes les cartes des restaurants royannais. A Mours-Saint-Eusèbe, à 26 km de Saint-Marcellin, le savoir-faire séculaire de Marie-Louise Maury est perpétué à la fabrique ‘Mère Maury’. Depuis 130 années, cette fabrique dans la banlieue de Romans produit des ravioles selon la recette traditionnelle de la célèbre cuisinière. Aujourd’hui, l’unité de fabrication de quelques 1 200 m² produit 300 tonnes de ravioles/an !

Pour les curieux et les gourmands, la fabrique se visite. Vous repartirez aussi sûrement avec des Ravioles ou d’autres ‘Bons Produits de la Drôme’. Le site en ligne propose également de nombreuses variantes de cette fameuse raviole : au basilic, cèpes, escargots, chèvre, fois gras, truffes, caillette ardéchoise ‘Guèze’, chocolat ‘Valrhona’…

Haut de page